samedi 29 mai 2010

La mort par pendaison 17 : sauvetage final


Scène finale.
Le Bon et le Truand, après s'être débarrassés de la Brute (Lee Van Cleef) dans un duel d'anthologie, viennent de trouver le trésor qu'ils convoitaient depuis si longtemps.
En guise d'adieu, Clint a réservé une petite surprise à Eli Wallach : une dernière pendaison, pour la route...
Il l'abandonne, bien ficelé, juché sur la croix instable d'une tombe abandonnée dans un cimetière perdu en plein désert.
Il disparaît sur son cheval à l'horizon, et puis réapparaît, le fusil à la main.
La corde est tranchée, Tuco, libéré, lâche enfin ce qu'il a sur le coeur :
"Blondin ! T'es le plus grand dégueulasse que la Terre ait jamais porté !"
Et Ennio Morricone de conclure : "Ouin-ouin ouin-ouin-ouin !"





La mort par pendaison 16 : vengeance manquée



Eli Wallach entend bien se venger de son ancien comparse : arme à la main, il oblige Clint Eastwood à se passer la corde au cou ; mais il a décidé de changer les règles : cette fois, ce n'est pas sur la corde qu'il compte tirer, mais sur les pieds du tabouret.
Clint semble bel et bien fait.
Mais autour d'eux, c'est la guerre, et quand le Truand s'apprête à tirer, un obus démolit la maison où ils se trouvaient. Lorsque Eli Wallach émerge des décombres et lève la tête, il aperçoit la corde : vide... Le Bon s'est envolé.

vendredi 28 mai 2010

La mort par pendaison 15 : sauvetage raté


Le Bon et le Truand se sont brouillés ; le Bon a donc trouvé un autre complice pour la même combine.
Mais le Truand intervient, et empêche le Bon de couper la corde.
D'où un sauvetage avorté et une vraie pendaison.
Paix à l'âme du complice anonyme.


La mort par pendaison 14 : sauvetage in extremis


Le Bon et le Truand passent un pacte : le Bon remet le Truand aux autorités contre une prime ; puis, au moment crucial de la pendaison, le Bon, embusqué dans un coin, tranche la corde du pendu d'un coup de fusil, sauvant ainsi son complice de la mort.
Ici, le Bon doit s'y reprendre à deux fois pour couper la corde, ce qui vaut quelques émotions au Truand (Tuco, dit "le porc")...


La mort par pendaison 13 : pendaison fraternelle



Sans doute l'une des plus belles pendaisons de toute l'histoire du cinéma.
L'idée de se servir du petit frère du pendu comme support instable destiné à finalement se dérober est particulièrement bien trouvée.
C'est la naissance de l'homme à l'harmonica et de sa soif de vengeance.
Avec la musique d'Ennio Morricone.


jeudi 27 mai 2010

La mort par pendaison 12 : le fruit des pendus


Jennifer Jason Leigh cherche des mandragores aux pieds des pendus : il s'agit d'une plante aux racines en forme de petite poupée, qui naîtrait, selon la légende médiévale, de l'union de la terre et de la semence des pendus ; elle posséderait, selon la même tradition, des vertus aphrodisiaques.
Ici, les pendus sont en bien mauvais état. Les a-t-on torturés avant de les pendre, ou sont-ils simplement dans un état de décomposition avancée ?

mercredi 26 mai 2010

La mort par pendaison 11 : pendaison cachée







Au début de cette séquence du film d'Abel Ferrara, le regard du spectateur, par habitude, se concentre sur le premier plan et ce qui se passe au centre de l'image : des gangsters qui manipulent un baril de cocaïne...
Ce n'est que lorsque la caméra se déplace progressivement que le spectateur aperçoit l'homme pendu la tête en bas, en haut du cadre : pourtant, le pendu était déjà là dès la première image, juste à côté de la lampe, mais le regard ne se portait pas à cet endroit.
Ici, c'est la première fois qu'on a affaire à un pendu tête en bas : il faut croire qu'il était déjà mort quand on l'a accroché au plafond...



mardi 25 mai 2010

La mort par pendaison 10 : pendaison artisanale













Bruce Willis est de retour.
Cette fois, c'est lui qui pend son ennemi en un tournemain. A une chaîne accrochée à une poulie au plafond d'un entrepôt.
Mais là encore, la pendaison ne s'avère pas le meilleur moyen de donner la mort : quelques minutes plus tard, à la fin du film, le méchant, qu'on croyait trépassé, se relève et essaie d'abattre Bruce Willis.
Hélas, il n'y parvient pas ; ça aurait pourtant été un bon dénouement. Et du coup, il n'y aurait pas eu trois suites à ce film.



dimanche 23 mai 2010

La mort par pendaison 9 : derrière la porte


Barbara Steele n'aurait jamais dû ouvrir cette porte. Derrière, un pendu l'attendait.
Rien de bien grave cependant : ce n'est qu'un laquais.

La mort par pendaison 8 : pendaison ratée (bis)


Bruce Willis semble en mauvaise posture...
Mais pas plus que Clint Eastwood, il ne saurait mourir pendu : ça fait partie des règles.
Reste à savoir comment il va se sortir de ce mauvais pas...

samedi 22 mai 2010

La mort par pendaison 7 : une exécution (ter)


Pour le plaisir de retrouver encore une fois cette fameuse petite cagoule noire.
Beau plan en contre-plongée du corps du pendu, dont on ne voit que les pieds.
Cette scène ouvre le film : il s'agit vraisemblablement de l'exécution d'un déserteur par un tribunal militaire durant la seconde guerre mondiale.
Lee Marvin y assiste avec un profond ennui.

La mort par pendaison 6 : une exécution (bis)


La même scène, dans un autre film, réalisé 38 ans plus tard, qui raconte la même histoire, mais en mettant en avant l'enquête et l'écriture du livre par Truman Capote.
Où l'on retrouve encore une fois, pour notre plus grand plaisir, cette chère petite cagoule noire...

La mort par pendaison 5 : une exécution



Un exécution : condamné à mort par pendaison pour le quadruple meurtre d'une famille innocente.
Encore la petite cagoule noire...
Le film est une adaptation du roman de Truman Capote, inspiré d'une histoire vraie dans laquelle l'auteur se met lui-même en scène.

vendredi 21 mai 2010

La mort par pendaison 4 : pendaison acrobatique



Comme promis, un nouveau suicide, mais cette fois, dans la joie et la bonne humeur : un mélange de pendaison et de saut à l'élastique, avec une corde au cou à la place de l'élastique.
Le jeune nurse se pend pour attirer l'attention du petit Damien. L'actrice, Holly Palance, est la fille de Jack Palance.
Le film est une adaptation du roman de David Seltzer.